Les ordres mineurs dans l’Église Maronite sont donnés pour répondre aux besoins d’assistance aux prêtres dans la sainte liturgie et plus précisément dans les célébrations eucharistiques. Ces besoins sont explicitement identifiés dans la célébration d’ordination des candidats.
En se basant sur la célébration, nous pouvons citer deux ordres mineurs en plus du sous diaconat : L’ordre de chantre et l’ordre de lecteur. Le portiorat (portier) pourrait être ajouté au titre de la célébration car elle prévoit des gestes qui y sont directement liés. En effet le candidat sonne la cloche et ouvre puis ferme la porte de l’église après son ordination sous diaconale. Ce qui fait de lui un gardien de l’église. En plus des missions données au candidat comme portier, chantre et lecteur, le sous diacre lui, a pour mission de porter la lumière. Il doit entretenir la lumière dans l’église ; il allume et éteint les cierges. Cet ordre est un ordre d'initiation aux mystères de l'autel. A partir du sous diaconat, le candidat franchit le seuil du Saint des Saints, gravit les premières marches qui séparent le monde profane du monde sacré. C’est pour cela d’ailleurs qu’il doit porter une aube blanche avec une étole portée à la transversale et se posant sur son épaule droite. Plus tard s’il est ordonné diacre son étole passera de l’épaule droite à la gauche.
Donc pour les besoins de la liturgie les candidats choisis doivent être en mesure de garder l’église, lire d'une manière distincte et claire pour édifier l'assemblée des fidèles, et guider les chants. Cela présuppose une bonne connaissance de la liturgie pour accueillir, guider, et lire. Il va de soit que lorsque l'Eglise éprouve le besoin d'avoir un nouveau sous-diacre, l'évêque, après avoir pris conseil de son chapitre et après avoir prié l'Esprit-Saint de le guider dans son choix, examine si parmi les candidats il ne s'en trouve pas un qui soit digne de remplir ces fonctions. Durant la célébration le candidat se met plusieurs fois à genoux devant l’évêque en signe d’obéissance et de demande de bénédiction. L’évêque lui coupe les cheveux sous forme de croix et lui impose les mains.

Le sous diaconat comme service.
De manière générale les séminaristes sont ordonnés sous-diacre pendant leurs études de philosophie et de théologie et cette ordination est perçue comme une concrétisation d’un engagement mutuel. Le candidat est officiellement reconnu devant l’assemblée des fidèles comme étant mandaté par les autorités ecclésiales. Dans la majorité des temps le sous diaconat constitue une première étape, sur le long chemin du sacerdoce. Comme nous l’avons vu, les sous diacres doivent disposer d’une excellente connaissance de la liturgie et sont ordonnés dans le but d’assister les célébrants dans la célébration des sacrements.
Vous pouvez consulter la célébration en ouvrant le document ci-dessous.