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J’avais soif et vous m’avez donné à boire. Mt 25/35


 



Nous fêtons saint Ephrem appelé la harpe du saint Esprit. Ce diacre docteur de l’Eglise du 4ème siècle a laissé un grand trésor de la foi par à ses écrits. Nous lui devons beaucoup dans notre liturgie grâce à ses hymnes. Vous connaissez le chant mon âme à soif de toi, par exemple. Il enseigne que « La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de tous côtés, te présente des fruits bénis ; elle est comme ce rocher qui s'est ouvert dans le désert pour offrir à tous les hommes une boisson spirituelle. »



J’ai soif, c’est une petite phrase qu’un mendiant dans la rue a adressé à une petite religieuse et qui a changé sa vie au 20ème siècle. Il s’agit de Sainte mère Térésa de Calcuta.

 

Avec les enfants qui se préparent à la première communion nous avons abordé la question de la faim et de la soif, pour comprendre la notion du désir. Frères et sœurs le désir nous libère du repli sur soi et nous pousse à la communion.

 

Nous avons la chance de pouvoir accéder aux besoins matériels basiques. Avoir faim et soif est probablement quelque chose qui nous arrive moins fréquemment que celles et ceux qui sont éprouvés par la guerre, la pauvreté ou la maladie.



Préservons nos ressources, ne les gaspillons pas. Pensons à nous hydrater régulièrement et à privilégier une nourriture saine. Et en même temps soyons attentifs aux besoins des autres. Continuons à éprouver de la fatigue mais aussi du plaisir à partager.

 

Et comme il ne s’agit pas uniquement de choses matérielles, allons à la véritable source qui ne tarie pas c’est-à-dire la parole de Dieu pour combler notre faim et notre soif. Nourrissons notre âme de bonne nourriture, c’est-à-dire de l’eucharistie. Continuons à grandir dans notre humanité, dans notre foi. Et rendons grâce à Dieu pour toutes les personnes qui se mettent au service de la bonne nouvelle et se consacrent pour la partager.

 

Je rends grâce pour le père Joseph Abdel Sater. Par ses enseignements et par son mode de vie, il était comme le serviteur fidèle qui donne la nourriture en temps voulu. Bienheureux est-il, lui qui avait faim et soif de communion avec le Seigneur. Il nous a quitté dans l’espérance de rencontrer celui pour qui il a consacré son existence. Son sourire manquera à tous ceux qui l’ont connu.

Au Seigneur la gloire pour toujours.


Homélie du dimanche des justes





LIVRE DE LA SAGESSE 5/

01 Alors le juste se tiendra debout, plein d’assurance, en présence de ceux qui l’ont opprimé, de ceux qui méprisaient sa peine.

02 À sa vue, ils seront pris d’une peur épouvantable, sidérés de le voir sauvé contre toute attente ;

03 saisis par le remords, ils se diront entre eux, la gorge serrée, incapables de reprendre souffle :

04 « Le voilà, celui que nous tournions jadis en ridicule ! Nous en faisions la cible de nos sarcasmes, fous que nous étions ! Nous trouvions absurde sa manière de vivre et infâme sa mort !

05 Pourquoi est-il compté parmi les fils de Dieu ? Pourquoi partage-t-il le sort des saints ?

06 En fait, nous nous sommes égarés loin du chemin de la vérité, la lumière de la justice ne nous a pas éclairés et le soleil ne s’est pas levé sur nous.

07 Nous nous sommes soûlés d’injustice, sur les sentiers de perdition, nous avons traversé des déserts impraticables, mais le chemin du Seigneur, nous ne l’avons pas connu.

08 À quoi nous a servi l’orgueil, et que nous ont rapporté la richesse et la prétention ?

09 Tout cela a passé comme une ombre, comme une rumeur fugace.

10 Comme le navire traverse une mer agitée sans qu’on puisse retrouver la trace de son passage, ni le sillage de sa coque sur les vagues…

11 Comme l’oiseau vole à travers l’espace sans qu’on trouve aucune empreinte de son parcours : du battement de ses ailes, il fouette l’air léger, le fend avec violence dans le sifflement de son vol et le traverse sans qu’on trouve signe de ce passage…

12 Comme la flèche lancée vers la cible déchire l’air aussitôt refermé, si bien qu’on ignore quelle fut sa trajectoire…

13 Ainsi de nous : à peine nés, nous avons disparu, nous n’avons pu montrer aucun signe de vertu et, dans notre malice, nous nous sommes consumés. »

14 L’espoir de l’impie est comme un brin de paille emporté par le vent, comme l’écume légère chassée par l’ouragan ; il se dissipe comme fumée au vent, il passe son chemin comme le souvenir de l’hôte d’un jour.

15 Les justes, eux, vivent pour toujours, le Seigneur détient leur récompense, le Très-Haut prend soin d’eux.

16 Aussi recevront-ils de la main du Seigneur le royaume de splendeur et le diadème de beauté, car de sa droite il les protégera, et son bras les couvrira.


LETTRE AUX HÉBREUX 12/

18 Vous n’êtes pas venus vers une réalité palpable, embrasée par le feu, comme la montagne du Sinaï : pas d’obscurité, de ténèbres ni d’ouragan,

19 pas de son de trompettes ni de paroles prononcées par cette voix que les fils d’Israël demandèrent à ne plus entendre.

20 Car ils ne supportaient pas cette interdiction : Qui touchera la montagne, même si c’est un animal, sera lapidé.

21 Le spectacle était si effrayant que Moïse dit : Je suis effrayé et tremblant.

22 Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, vers des myriades d’anges en fête

23 et vers l’assemblée des premiers-nés dont les noms sont inscrits dans les cieux. Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, et vers les esprits des justes amenés à la perfection.

24 Vous êtes venus vers Jésus, le médiateur d’une alliance nouvelle, et vers le sang de l’aspersion, son sang qui parle plus fort que celui d’Abel.


EVANGILE DE JÉSUS-CHRIST SELON SAINT MATTHIEU 25/

31 « Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire.

32 Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs :

33 il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche.

34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.

35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;

36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”

37 Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?

38 tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?

39 tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”

40 Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”

41 Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges.

42 Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ;

43 j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.”

44 Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?”

45 Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”

46 Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »

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