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Jésus descend au plus bas !


Le Seigneur a défini la vocation du prophète quand il s’était adressé à Isaïe en disant : « tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »  Is 42/7 Dans la tradition monastique maronite ce passage du livre d’IsaÏe est chanté dans les monastères le jour d’entrée au noviciat pour la prise d’habits, mais aussi à la profession des vœux.


Jésus était vu comme un prophète par ce qu’il accomplissait ces signes. Il est arrivé à Jéricho où là encore la gloire de Dieu se manifestait à travers lui. L’aveugle de cette ville voyait en Jésus celui qui peut lui donner la vue, et en même temps en l’appelant fils de David il le qualifie de Messie. Car le Messie devait venir de la lignée du roi David.

En apportant le salut jusque dans la ville la plus basse au monde, Jésus nous donne un signe très fort. Il est capable de s’abaisser, de descendre au plus bas pour relever celles et ceux qui l’appellent avec foi.


Alors si je descends bien bas par rapport aux autres et par rapport à moi-même, je peux appeler Jésus-Christ et il viendra me relever.


C’est aussi le sens du carême qui n’est pas un but en soi mais un moyen, un temps favorable qui m’aide à me reconnaître pécheur ayant besoin d’être pardonné. Il ne s’agit pas de faire une démonstration publique de piété ou de charité, et de se vanter de toutes les bonnes actions accomplies. Au contraire rappelons nous que nous avons et que nous aurons toujours besoin de la miséricorde de Dieu et implorons-le comme Bartimée en disant : Seigneur prend pitié de moi pécheur.


Une fois pardonnés nos yeux s’ouvrirons sur la bonté et la lumière de Dieu et nous pourrons nous relever et le suivre. Et peut être même apporter cette lumière du salue à nos frères et sœurs au lieu de les regarder avec des yeux d’accusateurs.


Au Seigneur la gloire pour toujours.

 

 





En Descendant il me rejoint et me relève
Jésus descend

 

 

 

 

Livre d'Isaïe 42,6-8.16-18.

« Moi, le Seigneur, je t’ai appelé selon la justice ; je te saisis par la main, je te façonne, je fais de toi l’alliance du peuple, la lumière des nations :

tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et, de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres. »

Je suis le Seigneur, tel est mon nom ; et je ne céderai pas ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles.

Alors, je conduirai les aveugles sur un chemin qui leur est inconnu ; je les mènerai par des sentiers qu’ils ignorent. Je changerai, pour eux, les ténèbres en lumière ; les lieux accidentés, je les aplanirai. Telles sont les paroles que j’accomplis, je n’y renonce pas. »

Ils reculeront, ils seront couverts de honte, ceux qui se fient aux idoles, ceux qui disent à du métal fondu : « C’est vous qui êtes nos dieux ! »

Vous, les sourds, entendez ! Vous, les aveugles, regardez et voyez !


Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10,1-7.

Moi-même, Paul, je vous exhorte par la douceur et la bienveillance du Christ, moi si humble quand je suis devant vous, mais plein d’assurance à votre égard quand je n’y suis pas.

Je vous en prie, ne m’obligez pas à montrer, quand je viendrai, l’assurance et l’audace dont je prétends bien faire preuve contre ceux qui prétendent que nous avons une conduite purement humaine.

Notre conduite est bien une conduite d’homme, mais nous ne combattons pas de manière purement humaine.

En effet, les armes de notre combat ne sont pas purement humaines, elles reçoivent de Dieu la puissance qui démolit les forteresses. Nous démolissons les raisonnements fallacieux,

tout ce qui, de manière hautaine, s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous capturons toute pensée pour l’amener à obéir au Christ.

Nous sommes prêts à sévir contre toute désobéissance, dès que votre obéissance à vous sera parfaite.

Regardez les choses en face. Si quelqu’un est convaincu d’appartenir au Christ, qu’il tienne compte encore de ceci : comme lui-même appartient au Christ, nous également.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,46-52.

Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin.

Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »

Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! »

Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. »

L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.

Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! »

Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

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