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Que sera donc cet enfant ?

« Que sera donc cet enfant ? » Lc 1/66


En ce dimanche de l’avent nous avons écouté l’histoire d’une femme appelée Anne, qui suppliait le Seigneur de lui donner un enfant. Elle avait promis de le consacrer si sa prière est exaucée. Et Dieu lui a accordé cette faveur. Cette histoire se trouve dans le premier livre de Samuel. Être consacré c’est être mis à part, au service de Dieu. Une personne consacrée, est une personne qui dédie sa vie au service de Dieu. Un objet consacré, est un objet qui est utilisé exclusivement pour la liturgie par exemple. Un lieu consacré, appelé un lieu de culte, est un espace dédié à la pratique de la prière. Nous ne pouvons pas par exemple se servir des objets consacrés pour des pratiques profanes, tout comme il n’est pas bon de détourner les lieux de culte pour autre chose que l’adoration de Dieu. Et nous allons à l’Église pour consacrer un peu de temps de notre existence, à celui qui nous accorde le temps d’exister.


Dans son épître aux Galates, Saint Paul explique que nous sommes désormais libres, car nous sommes les enfants de la deuxième alliance. Par le Christ-Jésus nous sommes passés de la première à la seconde alliance.


Jean le Baptiste est appelé le précurseur, celui qui prépare la venue du Messi. Aujourd’hui nous avons lu le passage qui détaille les circonstances de sa naissance. Luc dans son Évangile raconte que tous les voisins d’Élisabeth et de Zacharie étaient dans la joie. Une naissance c’est une grande joie pour tout le monde. C’est un moment exceptionnel où le miracle de la vie nous remplie d’émotions fortes.  Zacharie est resté muet pendant 9 mois et le jour de la naissance de son fils sa langue se délia. Les premières paroles qui sont sorties de sa bouches, c’était une prière de bénédiction.

Après une nuit de sommeil que les premières paroles qui sortent de nos bouchent soient une bénédiction à Dieu qui nous donne un jour nouveau.


Oui nous sommes appelés à vivre dans la joie c’est pour cela que nous décorons nos rues, nos maisons, et nos églises. Nous multiplions les illuminations car nous avons besoin de plus de lumière et nous espérons que cette ambiance festive nous prédispose à accueillir le Seigneur dans la joie. Alors continuons à préparer nos cœurs grâces aux prêtres entre autres qui consacrent du temps pour nous accompagner et nous donner le sacrement de pardon par exemple. Oui le Seigneur nous libère de tout mal à travers l’Église et ses sacrements.


Nous savons que Samuel est devenu un grand prophète tout comme Jean le Baptiste. Mais nous ne savons pas que seront nos enfants. Des fois les enfants ne deviennent pas ce que leurs parents voudraient bien qu’ils soient. En même temps nous savons que tout comme nous nos enfants sont avant tout les enfants bien aimés de Dieu et cela nous suffit.  Au Seigneur Dieu notre père céleste la gloire pour toujours.

 

 



 

 

 

1er Livre de Samuel au chapitre 1/

 

09 Anne se leva, après qu’ils eurent mangé et bu. Le prêtre Éli était assis sur son siège, à l’entrée du sanctuaire du Seigneur.

 

10 Anne, pleine d’amertume, se mit à prier le Seigneur et pleura abondamment.

 

11 Elle fit un vœu en disant : « Seigneur de l’univers ! Si tu veux bien regarder l’humiliation de ta servante, te souvenir de moi, ne pas m’oublier, et me donner un fils, je le donnerai au Seigneur pour toute sa vie, et le rasoir ne passera pas sur sa tête. »

 

12 Tandis qu’elle prolongeait sa prière devant le Seigneur, Éli observait sa bouche.

 

13 Anne parlait dans son cœur : seules ses lèvres remuaient, et l’on n’entendait pas sa voix. Éli pensa qu’elle était ivre

 

14 et lui dit : « Combien de temps vas-tu rester ivre ? Cuve donc ton vin ! »

 

15 Anne répondit : « Non, mon seigneur, je ne suis qu’une femme affligée, je n’ai bu ni vin ni boisson forte ; j’épanche mon âme devant le Seigneur.

 

16 Ne prends pas ta servante pour une vaurienne : c’est l’excès de mon chagrin et de mon dépit qui m’a fait prier aussi longtemps. »

 

17 Éli lui répondit : « Va en paix, et que le Dieu d’Israël t’accorde ce que tu lui as demandé. »

 

18 Anne dit alors : « Que ta servante trouve grâce devant toi ! » Elle s’en alla, elle se mit à manger, et son visage n’était plus le même.

 

19 Le lendemain, Elcana et les siens se levèrent de bon matin. Après s’être prosternés devant le Seigneur, ils s’en retournèrent chez eux, à Rama. Elcana s’unit à Anne sa femme, et le Seigneur se souvint d’elle.

 

20 Anne conçut et, le temps venu, elle enfanta un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c’est-à-dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l’ai demandé au Seigneur. »

 

21 Elcana, son mari, monta au sanctuaire avec toute sa famille pour offrir au Seigneur le sacrifice annuel et s’acquitter du vœu pour la naissance de l’enfant.

 

22 Mais Anne n’y monta pas. Elle dit à son mari : « Quand l’enfant sera sevré, je l’emmènerai : il sera présenté au Seigneur, et il restera là pour toujours. »

 

 

 

LETTRE DE SAINT PAUL APÔTRE AUX GALATES au chapitre 4/

21 Dites-moi, vous qui voulez être soumis à la Loi, n’entendez-vous pas ce que dit la Loi ?

 

22 Il y est écrit en effet qu’Abraham a eu deux fils, l’un né de la servante, et l’autre de la femme libre.

 

23 Le fils de la servante a été engendré selon la chair ; celui de la femme libre l’a été en raison d’une promesse de Dieu.

 

24 Ces événements ont un sens symbolique : les deux femmes sont les deux Alliances. La première Alliance, celle du mont Sinaï, qui met au monde des enfants esclaves, c’est Agar, la servante.

 

25 Agar est le mont Sinaï en Arabie, elle correspond à la Jérusalem actuelle, elle qui est esclave ainsi que ses enfants,

 

26 tandis que la Jérusalem d’en haut est libre, et c’est elle, notre mère.

 

27 L’Écriture dit en effet : Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n’enfantes pas ; éclate en cris de joie, toi qui ne connais pas les douleurs de l’enfantement, car les enfants de la femme délaissée sont plus nombreux que ceux de la femme qui a son mari.

 

28 Et vous, frères, vous êtes, comme Isaac, des enfants de la promesse.

 

29 Mais de même qu’autrefois le fils engendré selon la chair persécutait le fils engendré selon l’Esprit, de même en est-il aujourd’hui.

 

30 Or, que dit l’Écriture ? Renvoie la servante et son fils, car le fils de la servante ne peut être héritier avec le fils de la femme libre.

 

31 Dès lors, frères, nous ne sommes pas les enfants d’une servante, nous sommes ceux de la femme libre.

 

Chapitre 5/ 01 C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage.

 

 

Évangile selon saint Luc au chapitre 1/

 

57 Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.

 

58 Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.

 

59 Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.

 

60 Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »

 

61 On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »

 

62 On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.

 

63 Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.

 

64 À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.

 

65 La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.

 

66 Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.

 

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