"Si Dieu existait mon fils ne serait pas mort !" était la réaction d’un internaute en réponse à l’article de l’Église catholique en France sur sa page Facebook le 19 mars 2020. L’article en question est posté dans le contexte de la pandémie Covid-19 contre laquelle notre monde se bat actuellement. Une jolie image de l’intérieur d’une église illustre le contenu de l’article avec cette phrase : aucune épreuve n’est voulue par Dieu.
Ce cri de douleur de l’internaute m’a fait penser au cri de Marthe qui voyant Jésus arriver après la mort de son frère Lazare lui dit « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort… » Jn 11/21
Mais alors comment soutenir que Dieu est un Père aimant face aux terribles souffrances de la perte d’un être chère ? Comment parler de ce Père Tout Puissant, face au mal que le genre humain subi ? Pourquoi toutes ces maladies, catastrophes de toutes sortes, guerres, famines, pauvreté, chômage, etc… ? Pourquoi la vie si c’est pour mourir d’une mort terrible ?
Heureusement que l’évangile de Saint Jean au chapitre 11 ne s’arrête pas avec la déception, et la douleur de Marthe et de Marie à cause de la mort de Lazare leur frère. Jésus-Christ arrive au troisième jour et partage la douleur de cette grosse perte avec les deux sœurs. Il était compatissant, à l’image même de la bonté de Dieu. Il montre le visage du Père aimant et présent dans les moments très difficiles. En accompagnant Marthe dans sa douleur il lui permet de grandir dans sa foi.
Jésus-Christ ne se contente pas de montrer de la compassion, et ainsi révéler le visage aimant de Dieu le Père. En plus de cela il a montré la Toute Puissance de l’amour de Dieu pour l’homme en ressuscitant Lazare au troisième jour.
La foi de l’Église est la foi de Marthe « tu es le Christ, le Fils de Dieu tu es celui qui vient dans le monde.» Jn 11/27. Cela veut dire que l’Église tout comme Marthe met sa foi en Jésus-Christ, le Messie qui vient au monde pour le sauver.
Il est peut-être difficile de répondre à la question du pourquoi tout ce mal dans le monde. Mais une chose est sûre; notre foi est identique à la foi de Marthe et dans les grandes épreuves nous pouvons nous appuyer sur la foi de nos frères et sœurs, sur la foi de tous les saints. C’est ça la beauté et la force de l’Église. Nous n’avançons pas seuls. Et nous espérons traverser les épreuves grâce au soutien et aux prières des fidèles.
Que Jésus-Christ mort et ressuscité nous bénisse.
Méditation du quatrième vendredi de Carême
Comments