Frères et sœurs après nous avoir introduit au carême par les noces de Cana, l’Église maronite prend pour le deuxième dimanche de carême l’évangile de Marc qui nous amène à Capharnaüm. Tout le monde cherchait Jésus mais seulement une poignée de disciples le trouveront ! Le carême est un temps liturgique où l’Église est appelée à chercher son Seigneur et Dieu sauveur ; Jésus-Christ. Saint Marc dans son évangile écrit que Jésus priait avant l’aube. Quand Simon et ses compagnons le trouvent, Jésus priait dans un endroit désert.
Pourquoi Jésus priait-il alors qu’il est Dieu ?
Frères et sœurs nous croyons en Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme à la fois. Autrement dit Dieu fait homme tout en restant Dieu. Il s’agit du mystère de l’incarnation ; un des fondements de la foi chrétienne.
Quand Jésus prie, il ne s’adresse pas à sa personne ! Nous croyons en Dieu ; Père, Fils, et Esprit. La trinité sainte est un autre fondement de la foi chrétienne. Pour les chrétiens le Père, le Fils et le Saint Esprit sont de la même nature et communiquent entre eux. La prière est une forme de communication. Jésus en tant que vrai Dieu et vrai homme prie, communique avec le Père et l’Esprit au nom de l’humanité entière.
Jésus commençait sa journée par la prière. En ce temps de carême temps de recherche de Dieu, commençons nos journées par la prière. Que nos premières pensées soient pour Dieu, que notre premier geste soit le signe de la croix dessiné sur notre corps. Ainsi notre journée portera des fruits agréables à Dieu. Portons l’humanité dans nos prières et spécialement notre orient meurtri par les conflits et les guerres.
On aimerai bien savoir en plus de l’endroit où priait Jésus, comment il priait, et que disait-il ? La suite de l’évangile nous donnera un indice ; « le lépreux le supplie et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Mc 1/40. Il s’agit du « que ta volonté soit faite » donné par Jésus à ses disciples quand ils lui demandent « apprenez-nous à prier »
Capharnaüm, est connue pour être la ville de la compassion. L’histoire du prophète Nahum (qui parle de la miséricorde et de la puissance du Seigneur) est probablement rattachée à cette ville. En cette ville saint Marc nous parle d’un Jésus saisi de compassion qui se révèle en guérissant le lépreux. La toute puissance de Dieu était à l’œuvre : Il a suffi que Jésus le veuille pour que le lépreux soit purifié. Que Dieu soit loué pour les siècles des siècles amen.
Sermon du deuxième dimanche de carême.
Rm 6/12-23 Mc 1/35-45
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